« 7 fausses idées sur l’entretien de piscine (et ce qu’il faut vraiment faire) »

Entretien | 2 commentaires

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Avoir une piscine, c’est le rêve : apéros au bord de l’eau, après-midi détente, enfants heureux… jusqu’au jour où l’eau vire au vert la veille du barbecue. Entre les astuces du voisin, les vidéos virales et les “trucs de grand-mère”, il est facile de s’égarer. Voici 7 fausses idées que j’entends tout le temps — je les démonte, j’explique pourquoi elles sont fausses et je donne la marche à suivre pour chaque cas.

Promis : pas de jargon inutile, que du concret.

Propriétaire de piscine privée intrigué devant bassin bleu clair, symbolisant les fausses idées reçues sur l’entretien piscine

Beaucoup de propriétaires de piscine privée croient à de fausses idées sur l’entretien : découvrez la vérité pour garder une eau limpide et saine.

Pourquoi on y croit
On associe souvent l’odeur piquante d’une piscine à un excès de chlore. Après tout, l’odeur est forte, donc il doit y en avoir trop, non ?

La réalité
Non. L’odeur que vous détectez ce sont les chloramines, sous-produits issus de la réaction du chlore avec la sueur, la saleté ou… les petites imprudences des baigneurs. Les chloramines irritent yeux et peau — et sentent mauvais — alors que le chlore libre (le chlore utile) n’a presque pas d’odeur dans l’eau.

Ce qu’il faut faire

  • Vérifier le chlore libre (taux idéal : ~1,5–2 mg/L selon usage).
  • Faire un traitement choc s’il y a trop de chloramines (après une fête ou une forte affluence).
  • Encourager la douche avant la baignade — oui, même pour les ados.

Exemple concret
Après un dimanche d’anniversaire avec 20 invités, la piscine “sent le chlore”. Dans 80% des cas, c’est parce que le chlore a été consommé par la charge organique — pas parce qu’on en a mis trop.

Pourquoi on y croit
Logique de comptoir : si un peu de produit marche, alors une grosse quantité doit être encore mieux.

La réalité
Sur-doser déséquilibre l’eau (pH, alcalinité), abîme le liner et les équipements, irrite la peau… et peut même rendre le traitement moins efficace. Le bon dosage, calculé en fonction du volume du bassin (m³), c’est ce qui marche.

Ce qu’il faut faire

  • Toujours tester l’eau avant d’ajouter un produit.
  • Calculez le volume de la piscine et dosez en conséquence.
  • Ajoutez en plusieurs fois plutôt qu’un seul gros apport.

Anecdote
Un propriétaire a versé un bidon entier pour “assainir” sa piscine — résultat : irritation des yeux, liner terni, et facture de réparation. Moralité : la colère n’est pas un substitut à la mesure.

Pourquoi on y croit
Visuellement, l’eau limpide rassure. On voit le fond, donc tout va bien.

La réalité
Clair ≠ sain. Des déséquilibres chimiques ou des micro-organismes invisibles peuvent être présents sans altérer la clarté.

Ce qu’il faut faire

  • Tester pH, chlore libre, alcalinité au moins 1 à 2×/semaine (plus en période chaude).
  • Surveiller la température : plus elle est élevée, plus il faut contrôler.
  • Ne pas confondre esthétique et hygiène.

Cas fréquent
Le matin, votre bassin est limpide ; l’après-midi, les enfants ont les yeux rouges. L’eau était visuellement correcte mais chimiquement instable. Un entretien régulier de l’eau de votre piscine à l’aide de produits adaptés tel que vous pourrez en trouver sur Irripiscine est donc essentiel.

Pourquoi on y croit
Ces produits sont dans toutes les cuisines et paraissent “naturels”, donc inoffensifs.

La réalité
Le vinaigre acidifie sans précision et peut causer plus de problèmes qu’il n’en résout. Le bicarbonate a un rôle (ajuster l’alcalinité) mais en très faible quantité — inutile pour corriger un bassin de plusieurs de m³. Ces “recettes maison” ne remplacent pas des produits de qualité, spécialement conçus pour les piscines.

Ce qu’il faut faire

  • Utiliser des produits dédiés et suivre les instructions du fabricant.
  • Pour l’alcalinité ou le pH, privilégier des produits formulés et mesurer avant/après.

Humour utile
Mettre une cuillère de bicarbonate dans 30 000 litres d’eau, c’est à peu près aussi efficace que de parler à une algue.

Pourquoi on y croit
Les UV ont une réputation “désinfectante” — logique d’imaginer que le soleil fasse le job.

La réalité
Les UV détruisent une partie du chlore libre (photolyse). Sans protection, le chlore se consomme plus vite et l’eau devient vulnérable aux algues et bactéries.

Ce qu’il faut faire

  • Utiliser un stabilisant (acide isocyanurique) quand c’est nécessaire, en respectant les doses recommandées ou mieux utiliser du chlore stabilisé.
  • Couvrez la piscine la nuit ou quand elle n’est pas utilisée (une bâche à bulles est très efficace).
  • Ajustez la fréquence des contrôles en période très ensoleillée.

Astuce
La bâche évite aussi de perdre des degrés la nuit et limite l’évaporation — double bonus.

Pourquoi on y croit
L’idée d’éteindre la pompe la nuit pour économiser sur la facture paraît séduisante.

La réalité
La filtration est indispensable : elle retire les particules en suspension auxquelles le désinfectant n’arrive pas forcément à faire face. Couper trop la filtration laisse les impuretés stagner et complique la désinfection.

Ce qu’il faut faire

  • Règle pratique : heures de filtration ≈ moitié de la température de l’eau (en °C). Exemple : 28 °C → ~14 h/j.
  • Si vous avez une pompe à vitesse variable, privilégiez les plages longues à basse vitesse — c’est plus économique.
  • Nettoyer régulièrement paniers et filtre pour garder l’efficacité.

Petit rappel
La pompe n’est pas une déco : sans elle, la piscine devient vite capricieuse.

Pourquoi on y croit
Beaucoup associent la bâche à la protection hivernale et la considèrent inutile l’été.

La réalité
Une bâche d’été / à bulles protège du soleil (réduit la destruction de chlore), limite l’évaporation, évite le dépôt de pollutions dans l’eau et permet de réaliser des économies sur les produits et l’eau.

Ce qu’il faut faire

  • Investir dans une bâche adaptée (épaisseur/format).
  • Couvrir la piscine dès qu’elle n’est pas utilisée, surtout la nuit, en cas de vent ou de présence pollens dans l’air.
  • En cas d’usage fréquent, peser coût d’achat vs économies sur produits/énergie.

Exemple
Un propriétaire qui couvre sa piscine chaque nuit économise plusieurs dizaines d’euros (et heures de nettoyage) sur la saison.

  1. Tester pH & chlore 1–2×/semaine.
  2. Ajuster en petites doses, re-contrôler.
  3. Filtrer selon la règle T/2.
  4. Brosser parois & aspirer régulièrement.
  5. Couvrez la piscine quand vous ne l’utilisez pas.
  6. Anticiper : mieux vaut prévenir que devoir rattraper une eau verte.

Les fausses idées sont tenaces parce qu’elles sont simples à retenir. Malheureusement, elles coûtent parfois cher. Favorisez la mesure, la régularité et les produits adaptés. Si vous avez une photo d’une catastrophe “astuce du voisin” (Coca, vinaigre, ou autre), mettez-la en commentaires — promis, je ne jugerai pas (trop).

Pour voir ces fausses idées en images, regarde la vidéo associée sur la chaîne sa-piscine et abonne-toi pour recevoir les checklists saisonnières.

 


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2 Commentaires

  1. Gérard Attia

    J’ai l’électrolyse du sel
    . Le piscinier dit que les testeurs ( gouttes, bâtonnets) ne test pas le chlore produit ?? Est ce vrai, quoi utiliser pour un contrôle.? Merci pour votre réponse, vos explications.

    Réponse
    • Emmanuel

      Bonsoir Gérard,

      Très bonne question.
      Lorsqu’on a une électrolyse au sel, le chlore libre est produit directement dans le bassin à partir du sel (NaCl), et il se transforme en hypochlorite de sodium (chlore actif).
      Cela signifie que le chlore « mesurable » dans l’eau est le même que celui d’une piscine traitée au chlore classique — c’est du chlore libre dissous.

      ✅ Donc oui :

      Les tests habituels pour le chlore (à bandelettes ou à gouttes, type DPD ou OTO) sont utilisables pour mesurer le chlore dans une piscine au sel.
      Bien cordialement
      Emmanuel

      Réponse

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